Live Reports

Electric Mary

 

09 juin 2009 (Espace B)

Electric Mary

C’est autour de 18h que je me rendais à l’espace B dans le 19° de Paris pour interviewer Electric Mary, le combo australien. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’en fait, la salle de concert en plus d’être tout petite, se situait tout au fond d’une brasserie (moi qui cherchais une entrée classique de salle de concert).

Electric Mary

Le groupe étant bloqué dans des bouchons, c'est avec du retard que je m'entretenais enfin avec Rusty, leader et chanteur du groupe, grand gaillard charismatique et plein d'énergie " Rock'n'Roll ". L'interview sera d'ailleurs réalisé en deux fois, soundcheck urgent oblige.


A noter que le groupe est introduit par M. Francis Zegut himself, qui se remémore ainsi les débuts en club de beaucoup de groupes à succès, et la vrai ambiance rock'n'roll sans strass& paillettes (en effet, pas de caprices et de chichis pour les musiciens d'Electric Mary, pas de warm-up, un soundcheck de 5 mn…). Il clame également que les irlandais et les australiens sont les seuls à avoir des groupes avec une vraie qualité " rock ". (N'étant pas fan d'AC/DC ou de Rose Tatoo, je trouve évidemment dur d'oublier les anglais et américains…).

C'est sur le coup de 22h que les Wallabies (même si Rusty m'indiquera que le sport national le plus populaire en Australie est le " foot australien ", et pas le rugby) investissent la petit scène avec un set évidemment axé principalement sur leur album " Down To The Bone " agrémenté de jolis soli et de la reprise " Helter Skelter ".


Se frayant un chemin à travers le public, Rusty fait son entrée arborant lunettes de soleil et chapeau adéquat. En effet, pas de backstage ici, les musiciens n'ont d'autres choix que de passer par le public pour se rendre sur la scène.

Electric Mary

Rusty est complètement déchaîné, et semble apprécier la proximité qu'offre la configuration de cette salle. Comme pressentit par votre serviteur lors de la première partie de Whitesnake, ces gars-là sont tout simplement des passionnés de musique, et le nombre de spectateurs importe peu.

Electric Mary

D'ailleurs, le public quoique peu nombreux (60 personnes maxi dans une salle pouvant en contenir 100) est assez réactif à la musique très entraînante du quintette. Rusty est même surpris qu'une des personnes dans le public connaisse les paroles des chansons par cœur (il lui donnera le micro en guise de remerciement pour qu'il chante lui-même une partie du refrain).

Bien évidemment les lights sont plus que minimalistes, ce qui donne clairement une ambiance " pub ", mais le son est plutôt bon, malgré que je sois à 40 cm des enceintes sur ma gauche.

Rusty y va régulièrement de sa petite blague entre chaque chanson. Il descendra dans la fosse au milieu du public clamant que " les gens dans la rue et les gens au-dessus de nous dans l'immeuble n'ont aucune idée de ce qu'il se passe ici ! ". La complicité entre les musiciens fait vraiment plaisir à voir, oui, la passion peut se communiquer.

C'est Pete et Venom le batteur - qui à la fin, bat à mains nues - , qui ressortent niveau technique. Et que dire d'Alex , autrichien de son état, qui n'a de cesse que de vouloir faire toucher sa basse à tout le monde et qui semble s'éclater énormément. Clairement une attitude " rock " qui fait des émules.

Electric Mary

C'est malheureusement à 23h, que ce concert d'une heure seulement s'achève, mais quelle bouffée d'air frais ! Heureux d'avoir été présent à un vrai concert de pur rock tout en méditant sur les similarités que devaient être les débuts en clubs de certains groupes comme Mötley Crue, Guns N' Roses, ou encore Van Halen…Comme pour M. Zegut, une certaine nostalgie des années 80 est présente.

En espérant les retrouver qui sait l'année prochaine au HELLFEST édition 2010…

Affaire à suivre… Qui sait ?

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