Fest'Files
MS 21:30 - Queensryche

Bboo : Quel est le petit malin qui a décroché le micro du monsieur ?

Retour des soucis de sons, plus une note ne sort des murs d'enceinte de la Mainstage. Pour le coup, le show est interrompu et le front est hors de lui. Tout le monde attend, les uns à après les autres les photographes quittent le pit pour atteindre celui de la tente où My Dying Bride va bientôt commencer. Pour le coup j'aurai vu peu de choses de ce groupe de heavy.

Queensryche

Alors que j'attends MDB sous la tente, je remarque que des essais de lumière sont en cours sur la Jagermeister, ce qui me laisse craindre que le show de 1349 va se lancer en attendant une solution technique pour la Main ce qui m'obligerait à faire un choix cornélien entre MDB et 1349. Heureusement, quelqu'un retrouve le bouton du son et le show de Queensrysche peut reprendre sans modification de planning. Ouf !

SpiriT : Pas spécialement fan du groupe, même à sa grande époque, je n'attendais pas grand-chose de leur venue. Peut être quelques vieux souvenirs ramenés à la surface, et encore. Pas de déception donc en ce qui me concerne. Heureusement car les américains ne seront pas à la fête.

Ça commence déjà plutôt mal avec un groupe qui tire la gueule et transpire la prétention. Un titre, deux titres, le son est plutôt brouillon et on entend surtout la basse et la grosse caisse. Un vilain grésillement se fait entendre une première fois, un peu comme si on essayait de nous retransmettre le son au travers d'une très mauvaise ligne téléphonique. Une seconde fois peu de temps plus tard fait grimacer Eddie Jackson qui lance des regards agacés de part et d'autres. La troisième fois sera la bonne : cette fois ci on entend vraiment plus que le batteur, et pour cause, plus de jus. Cette fois c'est Geof Tate qui est au bord de la folie meurtrière. Le groupe quitte presque immédiatement la scène sans attendre l'intervention des techniques, sous les sifflets du public. Au final, c'était pas une si mauvaise idée, et je finirai par faire de même (et oui c'est MDB qui joue sous la tente ensuite) car apparemment impossible de réparer le son rapidement. Pour le coup le concert ne reprendra que près de vingt minutes plus tard…

TS 22:00 - My Dying Bride
My Dying Bride

Bboo : Nous voilà récompensé de nos efforts.
Le groupe assure donc son show sous la tente, je connais un ingé light qui va pouvoir s'en donner à cœur joie.
Comme au hellfest, le set est marqué par le retour du violon. La tente est particulièrement difficile d'accès d'autant que la pluie commence à lessiver sérieusement le site.

SpiriT : "In case some of you haven't notice, we have a violin player again, her name's Katie" ces quelques mots d'Aaron (toujours aussi peu bavard) résument bien l'orientation du concert. La setlist, fait donc toujours la part belle aux anciens titres, avec bien sûr la mise en avant du violon.

Le groupe enchaîne Here in the throat, the songless bird et from darkest skies toujours aussi mélancolique. Le public décolle enfin aux premières notes de The Cry of Mankind. S'en suivent And i walk with them,  et le toujours très bon The snow in my hands.

On a profité de l'allongement de près d'un quart d'heure du temps de jeu pour nous caler Black heart romance puis un vieux titre que je n'avais pas entendu depuis belle lurette, la faute à un Forever People omni présent en fin de concert : il s'agit du violent Vast Choirs, où Aaraon démontre une nouvelle fois que contrairement à d'autres, il n'a rien perdu de sa voix d'outre tombe. J'ai d'ailleurs trouvé sa voix plus profonde que sur l'album 'As the Flowers Rivers'. Belle performance tout au long de la soirée d'une manière générale.

Seule petite déception, j'étais tellement impatient de voir jouer le groupe loin du soleil écrasant de Clisson, que les jeux de lumières assez pauvres des 2 premiers titres m'ont inquiété au plus haut point. Il a fallu attendre la moitié du show avant de pouvoir réellement retrouver des ambiances lumineuses proches de celles de la loco l'an passé.

Au final un très bon moment, meilleur qu'au Hellfest (merci le chapiteau) mais qui ne parviendra pas à arriver à la hauteur de la prestation d'Alchemist du début d'après midi.

1349
1349

Bboo : Je sors le matos ultra lumineux et le flash. C'est un groupe de black, ca va encore jouer avec 3 bouts de chandelle, 4 si on est chanceux.
Eh ben non ! C'est les grandes illuminations. Ça pète de couleurs, de jaunes, de verts, de rouges et le tout sans une once de brume. C'est sans aucun doute les meilleures conditions qui m'aient été données pour ce genre musical.
Seul regret, Frost n'est pas de la partie, certainement retenu sur la tournée de Satyricon. Cela n'entame évidemment pas la qualité du show.

SpiriT : Le temps de quitter la tentstage et de me forcer péniblement un passage jusqu'à la Jagermeister, et j'arrive pour les 2 derniers titres de 1349. Pour le coup, j'observerais ça de loin avec un certain intérêt teinté d'amusement : nos trve black métalleux ayant le show light le plus lumineux de tout le festival ^^.

L'enchaînement avec la tête d'affiche étant prévu dans un laps de temps très court, je me précipite vers la zone photo de la mainstage. Bonne idée, outre la totalité des photographes rencontrés au cours de la journée, un très gros nombre de vip en tout genre s'attrouperont dans le photopit. J'ai toujours du mal à comprendre ce que viennent foutre tout ces gens sans appareil photo dans le photopit en même temps que nous … Mais bon… Pour le coup, on aura droit qu'à deux chansons, ce qui est généralement suffisant de toute façon.

Slayer
Slayer

Bboo : En tant que tête d'affiche, Slayer ferme cette journée.
Le set est sensiblement le même qu'au Hellfest avec la présence de tous les grands classiques du groupe.

SpiriT : Après la demi déception au Hellfest, je me demandais comment les papis du trash allaient s'acquitter de leur tâche ici.
Mieux : déjà le groupe est plus en place qu'à Clisson et semble moins mollasson.

Ça commence fort avec un disciple durant laquelle le public gueule Gods hates us all en cœur à chaque refrain.
On enchaîne avec cult et c'est déjà la première pause avec le retour des zombis. " it must be zombi night ".
Heu tu nous l'a déjà faite Tom …

On échappe pas à Chemical Warfare … Désolé mais j'en ai plein le cul des titres de l'EP, j'aimerai mieux entendre un des innombrables vieux titres qu'on entend jamais ^^
Vient ensuite Jihad qui redone un petit coup de fouet à la fosse, puis un excellent " Ghosts of War ".

A noter qu'Hanneman s'est permis des raccourcis notables sur plusieurs solos, mais que son interprétation est restée correcte, au contraire de son comparse, et oui les pains volaient bas ce soir … avec en point d'orgue War ensemble estropiée.

Le gravé dans le marbre "if you live by the sword, then you'll die by the sword" nous annonce un bon vieux Die by the sword des familles que je retrouve toujours avec grand plaisir … quid d'antichrist et autres black magic malheureusement …

S'en suivent Spirit in Black et un captors of sins à l'intro légèrement modifiée.
Bien que Tom Araya nous demande de l'aider niveau chant sur Dead Skin Mask, j'ai trouvé qu'il tenait assez bien le choc sur la soirée.

Hell awaits en version complète avec son intro toujours aussi prenante précède le classique mais très attendu south of  Heaven. Que dire de l'hymne Raining Blood qui fait se lever les bras de plusieurs milliers de personnes au rythme des légendaires coups de batterie du sieur Lombardo, toujours aussi fantomatique derrière ses fûts.
On fini sur le désormais traditionnel enchaînement Mandatory Suicide, qui voit à nouveau certains solos massacrés, puis Angel Of Death pour clore le festival.

Au final, les quelques imprécisions dans l'interprétation de la soirée ne parviendront pas à me gâcher le plaisir et je me suis bien éclaté les cervicales sur les 70 minutes du shows.
Un plutôt bon concert de Slayer et un des meilleurs moments du festival pour moi.


Ca y est, c'est fini, c'est déjà l'heure de retourner à l'hôtel puis de rentrer en France. Cela fait bizarre un festival d'une journée. D'un autre côté, comme ça on évite certaines longueurs et ça n'est pas plus mal.

Pour conclure, je remercie l'organisation qui a été très bonne dans son ensemble et le personnel vraiment très souriant et très agréable.

Ce waldrock 2008, même s'il n'a pas été exempt de petits soucis s'avère avoir été une belle réussite également et si l'affiche continue comme ça (et qu'on décroche à nouveau un pass photo) probable qu'on y revienne.

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