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hellfest 10

Hellfest 2010 - Clisson (FR)

By Fab


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Ambiance Hellfest 10

C'est sous un ciel pluvieux que nous prenons connaissance la veille de l'ouverture du festival, des quelques évolutions présentes sur le site : Metal Market déplacé en retrait entre la Rock Hard tent et la Terrorizer tent, ce qui libère de l'espace derrière les deux régies des Main Stage, parties réservées aux toilettes plus conséquentes et pertinentes au vu du nombre croissant de festivaliers, grosse avancée de scène pour la Main Stage 1 (Kiss oblige) qui, comme en 2008, est logiquement revenue à sa place légitime, c'est-à-dire à gauche.

 

VENDREDI 18 JUIN


Swallow The Sun

C'est avec Swallow The Sun que je débute personnellement ce Hellfest cuvée (c'est le cas de le dire) 2010. Malgré des conditions peu propices à la musique sombre du combo finlandais, les 20 mn que j'ai pu voir ont beaucoup plu au nombreux public présent. L'intensité fournie par les musiciens compensant, notamment pour les titres de " New Moon ", leur dernier album. Je regretterai (comme au Nouveau Casino le 16 mars dernier) le son des claviers souvent noyé par le mixage.

Grosse rigolade quand je vois des t-shirts avec la mention " j'ai croisé Christine Boutin sous la Rock Hard tent ".

Crowbar : Gros son mais confus (fait trop souvent lié au style), beaucoup de fans présents qui se font entendre. Evidemment, " All I have I gave " me renvoie dans mes années 93-94 et " Headbangers Ball ". Kirk Winstein se pose bien en leader de ce groupe de la scène NOLA.

Ghost Brigade

Ghost Brigade : Pas mal d'attente pour ce groupe que je voulais enfin voir en concert, ayant beaucoup apprécié les deux albums. Avec " Deliberately " (du premier opus " Guided By Fire "), le groupe commence doucement, mais sûrement, à installer son atmosphère (" Into the black light " plaira d'ailleurs énormément). Le point d'orgue du show sera pour moi l'instrumental " 2222-Nihil " (de " Isolation Songs ") à écouter les yeux fermés.

Personnellement, à la différence de beaucoup de groupes qui évoluent dans ce style qui n'est pas forcément le mien (le Doom notamment), Ghost Brigade arrive à mélanger growl désespéré (trop présent selon moi d'habitude) et chants mélodiques et mélancoliques. Je note enfin l'absence du clavier Aleksi Munter (Swallow The Sun). Un bon moment de ce premier jour à n'en pas douter.

Hypocrisy

Hypocrisy : Quel plaisir de revoir mon compagnon de fée verte Mr. Peter Tägtgren sur scène pour un concert plus que sympathique que j'aurai toutefois du mal à juger (c'est en effet la première fois que je vois ce groupe en live), le son étant un peu hésitant…Problème vite compensé par le charismatique leader et ses complices.

Petit tour par la zone vip … avec 5000 invitations c'est vraiment devenu n'importe quoi, bonjour les " poseurs " en tout genre qui verront peut-être deux concerts en 3 jours. Bref, j'aperçois côté backstage, juste avant leur montée sur scène, les Infectious Grooves : Mike Muir et Steven Brunner m'apercevant viennent me saluer rapidement … toujours aussi sympas

Infectious Grooves : Je reste agréablement surpris du très bon accueil des festivaliers pour cette musique oscillant entre métal, punk, funk et fusion…Mike en touchera d'ailleurs un mot en expliquant les inquiétudes de certains de ses proches lors de l'annonce de la présence d'I.G. au Hellfest. Lui avait déjà la certitude du contraire, soulignant l'ouverture d'esprit dont faisait preuve les fans de metal en général. Non seulement c'est une évidence, mais beaucoup (comme votre serviteur) les considèrent comme l'un des groupes à ne pas louper sur le festival !

Infectious Groove

Il me parait impossible de ne pas bouger sous une telle musique groovy : les titres s'enchaînent avec une énergie débordante " Turtle wax ", " Boom, boom, boom ", " Punk It Up ", " Monster Skank " (avec une intro low tempo) entre autres… Et inutile de dire qu'à la vue de Mike Clark (Guitar - Suicidal Tendencies), arborant son grand sourire et sa bonne humeur habituelle, en train d'escalader les amplis afin de filmer le public, je me dis que comme lors du sublime concert des I.G. à Sannois en mars dernier, la reprise d' " Immigrant Song " (Led Zeppelin) devrait avoir lieu ici au Hellfest !!!

Que du bonheur de voir des musiciens qui s'éclatent autant sur scène, avec une authentique complicité !! A noter qu'un double live d'I.G. et de Cyco Miko (2 en 1) vient de sortir : " Funk It Up Punk It Up : Live In France 95 " (bon, il était temps…) avec notamment la présence d'un certain Robert Trujillo à la basse…

Parlant d'eux, je m'aperçois que le nouveau symbole ou logo du Hellfest est très largement inspiré (copié ?) de l'imagerie des combos de Mike Muir, à savoir une tête de mort sur une sorte de croix (ndr le logo du hellfest), avec un bandana...

Un grand merci à la fille qui s'occupe de l'accueil des groupes d'avoir tout fait pour me faire rentrer avec Hypocrisy…faut dire qu'on l'avait bien faire rire en demandant des bières sur leur comptoir…qui était juste l'accueil !

Fear Factory

Etant devenu le nouveau meilleur ami des membres d'Hypocrisy suite à la bouteille d'absinthe offerte en souvenir de l'an passé, et après avoir partagé quelques boissons avec eux dans le bar des loges, Peter m'invite à venir voir avec lui le set de Fear Factory sur le côté de scène. Une sorte de cadeau pour moi dans la mesure où c'est la première fois que je les voyais en live. Bon, sûr que le son est différent de là où je me trouvais, mais rien que le fait de chanter des hits de Fear Factory avec Peter bras dessous bras dessus rentabilisait déjà mon déplacement à Clisson (ndr Fabien fini bourré à chaque fois qu'il rencontre Peter :p).

Moment d'anthologie avec la demande en mariage sur scène d'un couple présent à côté de moi. Gros bordel avec Steve White (gratteux de KMFDM). Le set est composé des hits habituels comme " Replica ", ou l'excellent " Edgecrusher " auquel les américains ont ajouté 4 titres de leur dernier LP " Mechanize ". J'ai trouvé l'audience plutôt calme (trop serré ? écrasement ?) malgré la violence de Fear Factory

Biohazard

J'ai ensuite fini la journée avec Biohazard. Même si je n'ai eu qu'un très court passage " hardcore ", quel plaisir de voir l'énergie de ce groupe mythique sur scène ! Ayant été marqué surtout par " State Of The World Address " en 1994, j'attends impatiemment " It's How It Is ", " Five Blocks " (dont les paroles sont tirées d'un poème écrit par le père décédé de Bobby Hambel - guitar, apparemment toujours très touché, même si je ne pense pas que son décès soit récent), et bien évidemment " Tales from the hard side ".

Billy Graziadei (guitar-vocals) bondit en permanence et n'a aucun mal à transmettre son énergie et sa fougue. Quand à Evan Seinfeld (bass-lead vocals), qui a donc mis sa carrière dans le monde pornographique de côté, il apparait toujours aussi à l'aise et n'a cesse d'haranguer la foule. Etant peut-être trop près de la scène côté droit, j'ai trouvé le son brouillon. Certes, on peut être gavé par leur attitude proche de certains rappeurs, ou d'une certaine idée des banlieues chaudes américaines (avec notamment une démonstration pour moi trop exarcerbée de chaque petite émotion) mais leur enthousiasme et louable avec un réel respect des fans… Sympa mais un peu léger en fermeture de journée…

 

SAMEDI 20 JUIN


Y & T : Même si pas resté très longtemps, excellente ambiance sur scène et dans la fosse, bon son, bon concert même si pas un gros fan. La bonne humeur des musiciens, Dave Meniketti en tête, se confirmera sous la tente réservée aux interviews où ils foutront un gros bordel en notamment entonnant un bout de chanson a capella (dommage pour les cabines voisines !^^).

Airbourne : Juste un petit mot car je n'aime pas ce groupe (certes sympa), mais tellement pas original que ça en est lassant (déjà pas fan d'AC/DC, trop rarement surprenant, alors imaginez Airbourne). Toujours impressionnant de voir Joël O'Keeffe (Guitar-vocals) escalader les rambardes pour se nicher tout en haut d'une des colonnes de support…Faut quand même le faire.

Après avoir fait un interview speed de Jeff Waters d'Annihilator, c'est le moment pour votre serviteur d'enchaîner 3 groupes que je ne louperais sous aucun prétexte !

Nevermore

Nevermore : De réputation pas toujours très élogieuse, c'est avec une certaine appréhension (vite dissipée) que les américains investissent les lieux, backdrop du dernier album " The Obsidian Conspiracy " en fond. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, presque tous les voyants sont au vert !! Warrel Dane est en voix et arbore régulièrement des sourires, le son est plutôt bon…

Et le second guitariste de tournée (dont le nom m'échappe) fait presque tâche tellement il parait sympathique, souriant, voire charmeur.

Même si la set-list aurait pu (du selon mon avis) être encore plus pêchue, les titres tirés du dernier LP font mouche avec " Your Poison Throne ", " The Termination Proclamation ", " Empiness Unobstructed " et la chanson titre de l'album en fin de set, même si les anciens titres remportent somme toute logiquement les suffrages, notamment " Inside Four Walls ". Bien, mais peut mieux faire.

Slash

Slash & friends : Bon, que ce soit clair, même si " Slash'n' Snakepit " et autre " Velvet Revolver ", c'est très sympa, Slash doit sa célébrité à Guns N Roses, et pour moi, l'âme de ce groupe légendaire sera toujours Axl Rose. On aime ou pas sa personnalité souvent qualifié de diva voire de gros con, mais le génie c'est lui (ndr cette phrase n'engage que son auteur :p).

Donc, personnellement, j'attendais surtout les reprises de " Nighttrain ", " Civil War ", " Rocket Queen " et le final en apothéose avec " Paradise City ".

Les nouvelles compos du pére Slash sont, selon moi, sympathiques, mais pas aussi originales qu'on veut bien le dire, statut de star oblige. Et même si le chanteur de tournée assure très bien…il n'est pas Axl. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir de voir enfin Slash s'éclater à Clisson, de nous exposer son talent de guitariste en pleine face. Le bougre semble toujours aussi heureux et sympa (bon…dans son monde aussi), même si comme on dit " il a un peu pris des joues "…Sympa, mais plus par curiosité que par réel " trip " pour moi. Dire qu'au Bataclan le lendemain, il invitait Alice Cooper sur scène, et est resté pour signer autographes et photos aux fans présents... alors qu'inapprochable, même dans les loges du Hellfest...

Annihilator

Annihilator : Alors là, la grosse claque, quel son !!! Comme Jeff Waters nous l'avait indiqué lors de l'interview, le set débute par la rare mais excellente " The Box ", qui nous déballe son ambiance lourde et puissante avec des " don't push me ! " plein de verve, le pied ! " Ambush ", tiré du dernier album éponyme ouvre les hostilités au niveau des pogos dans la fosse, chose pas si fréquente que ça à ce moment-là du fest (ça s'est arrangé par la suite).

Je dois dire que j'ai été scotché par la très bonne réaction du public (après tout, il s'agit d'un " vieux " groupe…).

S'ensuivent " Fun Palace " et " Set The World On Fire ". Sauf erreur de ma part, on a eu droit qu'à deux nouveaux titres (set court oblige) dont l'excellent " The Trend " qui pour moi a été l'un des meilleurs moments du show. A voir la mine réjouie du père Jeff, occupant toute la scène comme il se doit (le très bon travail de Dave Padden lui donnant beaucoup de liberté), nul doute que les Canadiens reviendront en France…on l'espère en tout cas. Clairement l'un des meilleurs concerts du festival en ce qui me concerne.

My Dying Bride : Je ne suis pas resté longtemps, mais ça m'a semblé très bien, les anglais ont des nouveaux costumes de scène assortis. Comme à son habitude, Aaron nous gratifie d'une prestation possédée à souhait. Comme trop souvent sous les deux tentes (et je ne parle pas du volume assourdissant de la Terrorizer), le son est confus et à tendance à saturer assez vite.

Alice Cooper

Alice Cooper : Même si pas fan de toutes ses compos, qui n'ont pas toujours bien vieilli, et aussi Kitsch le spectacle offert soit-il, un show de Vincent Furnier est immanquable ! Gros rideau " Theatre Of Death ", intro de " Thriller " de M.Jackson, c'est avec "School's Out" qui ouvre un show typique d'Alice Cooper, américain donc carré. Lettre énorme représentant son prénom devant un backdrop du visage du dude en gros plan, pendaison, chaise roulante, guillotine, infirmière endiablée, jets de sang, costume " spider-like " pendant " Vengeance Is Mine ", etc...

Bref, charcutages en tout genre, le tout dans un bon esprit proche des comic-book, humoir noir à la pelle (après le meurtre simulé par strangulation de la belle infirmière/assistante, Alice entonne le slow " Only Women bleed "….). Par contre, à moins d'être complètement bourré, pourquoi nous resservir " School's Out " en fin de set ?? Mystère…

Pour finir la journée, je passe sur Carcass et les vidéos projetées sur écran géant de phallus pourris, de glands saupoudrés de furoncles et de dissections peu ragoûtantes…j'ai jamais trouvé intéressant le but de choquer pour choquer…or, je ne vois rien de philosophique derrière ces images…à oublier vite.

 

DIMANCHE 21 JUIN


Pseudo évènement du dernier jour : la présence du député socialiste Patrick Roy (avec une belle veste et cravate rouge…bon, pas super pour passer inaperçu, mais ça n'étais pas le but) venu se mêler à la foule de metalleux, et également du père Robert Culat, amateur et défenseur déclaré de métal, que j'ai même eu plaisir à voir dans une cabine d'interview en train de poser des questions à Mikael Akerfeldt (Bloodbath ce coup-ci) en fin de soirée !! Scène surréaliste quand même.

Freak Kitchen

Freak Kitchen : Comme à leur habitude, les suédois arrivent à associer divertissement, humour et compositions complexes. Mattias IA Eklundh en maître de cérémonie, bien aidé pour l'ambiance par le bondissant bassiste Christer Ortefors avec son look bien reconnaissable nous délivre en ouverture " God Save the spleen " premier morceau du dernier album " Land of the freaks ".

Beaucoup de fans connaisseurs malgré l'heure matinale (12h15). Le son est très bon. Mattias, à l'instar d'un Mikael Akerfeldt, nous fait beaucoup rigoler entre les chansons avec un humour qui fait mouche : après les éternels " goodie, goodie ", et autre " je suis une petite fille ", il nous explique que lorsqu'il est en tournée en France, le GPS l'amuse beaucoup car quand il entend " tourner à droite ", il trouvre que ça sonne comme un nom de métal " à ddrrroooiiittteee !!! ", et " tourner à gauche " sonne comme un nom de parrain de la mafia qu'il reprend avec un accent italien…tordant !!

Lors du complexe " Teagass Jazz ", Mattias nous demande (humour bien sûr) de ne pas filmer car ils risquent de se planter sur ce morceau trop difficile. Comme souvent avec cet excellent groupe pas assez reconnu, un excellent moment sur toute la ligne.

Eluveitie : Concert carré et habituel du combo suisse. Grosse ambiance dans la fosse, bien aidé par le côté festif de la musique de ce groupe. Pogos et wall of death s'enchaînent à un rythme sympathique. " Thousandfold " et " Dominion " (du dernier album " Everything remains as it never was ") passent bien l'épreuve du live. La belle Anna Murphy attire bien évidemment le maximum d'attention aux moindres de ses déplacements. Rien de révolutionnaire, mais un bon moment quand même.

Weedeater : Pas vraiment fan de leur musique, je suis allé prendre un peu la température avant l'interview. Musique parfois hypnotisante notamment grâce à la basse. Pas désagréable dans un cadre de live même si j'accroche pas vraiment sur la voix de Dixie.

Katatonia

Katatonia : Etant un grand fan de leur dernier opus " Night Is the new day ", je ne prenais pas un gros risque en rentrant dans une Rock hard tent quasi bondée. Ne voulant absolument pas les louper, je me suis pas mal " battu " pour pouvoir me réserver ce créneau. Bien m'en a pris, car avec " Forsaker ", " My Twin ", " Ghost In the Sun ", " The Longest year ", " Liberation ", "Day and then the shade"…

Souvent les yeux fermés, je me suis littéralement délecté de leur set, avec des double-voix plus juste qu'au Nouveau Casino, plus de sourires aussi.

Petit commentaire sur le fait que je trouve que beaucoup de groupes devraient s'inspirer de Katatonia qui utilise des séquences pour coller le plus prés possible de l'ambiance qui se dégage des albums (claviers, arrangements, etc…), et qui apportent énormément. Après, on connait les difficultés et risques d'utiliser des séquences en live mais bon, on est pro ou pas. Egalement un de mes concerts préférés du fest.

Stonesour : Son vraiment trop pourri et confus pour réellement apprécier le set (j'ai même du mal à reconnaître " Get Inside "…). Deux nouvelles chansons (du prochain album " Audio Secrecy ") ont été interprétées dont " The Bitter End " qui me semblait pas trop mal, même si encore une fois, dur de se faire une idée vu le son. J'attends leur venue parisienne à la rentrée pour mieux juger.

Comme y'a deux ans, je préfère voir la coupe du monde que d'assister au show de Motörhead, et comme chaque année, j'ai entendu des " jeez, they rather watch soccer games than go to see Motörhead ! "…ben oui, c'est tellement surprenant les concerts de Motörhead, qu'à un moment, c'est limite foutage de gueule..faudrait dire à Lemmy (qui n'en a sûrement rien à battre vu la raison principale qui l'ont poussé à faire de la musique) qu'on a bien compris son " we are Motörhead, and we play rock'n'roll "…mais qu'à la longue….De plus, de ce que j'ai entendu de loin, la set-list ne m'a pas vraiment plu… (voilà, ça c'est fait).

Slayer : Bon ben là, pas grand-chose à dire (à part que j'aime par contre). Quelques titres du nouvel album, mais bien noyés dans les classiques…

Kiss

KISS (début) : Intro énorme, scène énorme, spectacle énorme, show à l'américain dans la plus belle tradition des années 80 et début 90 jusqu'à l'avènement du Grunge (putain de Kurt Cobain qui nous a enlevé ça…).

J'aime pas vraiment les chansons de KISS, mais pour faire mieux niveau show…plateforme mouvante qui emmène les musiciens, etc.. A noter l'écran géant (enfin un digne de ce nom) faisant office de backdrop, qui permet à ceux qui sont très loin (et il en a beaucoup) de suivre quand même le spectacle.

Bloodbath : Trop loin de la scène pour des commentaires sur la forme des musiciens. Mikael assure tout en nous divertissant (" you can feast on my body "). Son moyen. Set sympa et moment toujours historique car peu de live de cet all-star-swedish band.

KISS (fin) : Paul Stanley qui se trimballe par-dessus le public sur " I was made… " pour chanter du haut du toit d'une des deux régies pour le plus grand plaisir des spectateurs restés en retrait par obligation faute de place, plateformes qui s'élèvent très haut, batterie également…toujours énorme. Après le show, gros feu d'artifice, quelle belle manière de clôturer cette édition 2010.

 

Constat à chaud : du monde, beaucoup de monde…très bonne ambiance générale, trop de poseurs en zone Vip-Presse, toujours un peu le bordel au niveau des accès aux zones derrière les mainstages selon le jour et le garde…

 

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