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hellfest 10

Hellfest 2010 - Clisson (FR)

By Bboo & SpiriT


=> Vendredi 18 juin
=> Samedi 19 juin
=> Dimanche 20 juin

Ambiance Hellfest 10

Petit saut sur le site jeudi soir, afin de récupérer les précieux sésames. Petit changement : cette année on demande aux photographes de montrer patte blanche pour obtenir le petit badge " pass photo " ! Comme dirait l'autre, " pas de reflexe pas de chocolat ".

Bonne initiative (qui n'empêchera pas de se retrouver avec des compacts dans la zone photo dès le vendredi), mais il eût été judicieux de nous prévenir avant … En effet, si votre serviteur est en mode tortue (et sa maison sur le dos), certains confrères sont venus les mains dans les poches et ont eu quelques difficultés à récupérer l'indispensable petit bout de plastique…
Communication, communication …

Ambiance
 

VENDREDI 18 JUIN


Ca commence moyennement avec une panne de réveil … bilan on rate les deux premiers groupes.
Au moins, bon point, la météo semble clémente. Il ne pleut plus (contrairement à la nuit précédente) et il ne fait pas chaud.
Un truc agaçant (surtout présent le premier jour) : le réseau téléphonique (SFR en tout cas) est totalement saturé, et les sms passent de manière très aléatoire (génial pour coordonner quoi que ca soit).
Bon, au moins j'ai un programme tout tracé avec un enchainement pépère (sur mesure) jusqu'au doublet Ghost Brigade & Kampfar (grrr)

Otargos

Ortagos

Bboo : Mais non on n'est pas à la bourre… Juste un petit souci de réveil qui fait qu'on arrive pour shooter notre premier groupe du fest alors que leur set est commencé. Cela ne nous empêchera pas de rentrer dans le trip des bordelais, impressionnants par leur charisme. On imagine à quel point il doit être difficile d'ouvrir les hostilités d'un événement comme le Hellfest, mais le groupe assure devant une assemblée de bonne taille. Un très bon groupe de black français qu'on vous recommande tout particulièrement.

SpiriT : Arrivés à l'arrache donc, sur le deuxième titre des bordelais, les deux choses qui me sautent à l'œil sont : la qualité des lights (rien à avoir avec le jeu de lumière récurrent l'an passé sur cette même tente) et le son, largement trop calé sur la basse et la batterie. Anyway, pas mal du tout, j'ai réussi à rentrer rapidement dans leur trip, à revoir dans une config plus intimiste (et à une heure moins matinale)

69 Chambers

Bboo : J'arrive pour la fin du set, alors que Nina lance le dernier album du groupe " War on the Inside " aux premiers de la fosse. J'en profite pour prendre un peu d'avance sur les photos de l'édition 2011 car le guest annonçé sur le site du Hellfest " Tommy Vetterli " est bien présent. Tommy n'est autre que le guitariste de " Coroner ", 1ier groupe annoncé pour l'édition 2011.

Swallow The Sun

SpiriT : Je m'inquiétais un peu de retrouver à nouveau le groupe sur une grande scène en plein soleil, mais ca m'a moins marqué que l'an passé en Allemagne, même si le groupe reste meilleur en (petite) salle. En revanche, toujours le même souci de setlist, à croire qu'ils font exprès. Plus le contexte est calme et plus ils jouent leur titres bourrins (cf en première partie de Katatonia), plus le contexte est violent, et plus ils jouent leurs morceaux calmes, voire leurs balades (cf PSOA). Accessoirement la setlist est bien trop axée sur le ptit dernier, et seul " Swallow " pour conclure le show remonte un peu l'ambiance.

Swallow The Sun

Magrudergrind

Bboo : Je passe la tête sous la terrorizer le temps de 2 titres et de quelques photos pour immortaliser le groupe grind de la journée.

Urgehal

Urgehal

Bboo : Afin de préserver les fans de Black métal, pas besoin de changer de stage, puisque Ortagos cède la place à Urgehal. Le look piquant d'Enzifer pourra amuser ou impressionner selon. En revanche musicalement, pas d'ambiguïté possible sur la qualité de le prestation qui nous est donnée : du black puissant et agressif…Bonheur !

SpiriT : Gros soucis de son, problèmes de guitare qui se débranche à deux reprises, d'ampli qui saute … mais groupe très attendu qui réussit haut la main à garder l'adhésion du public. Hargneux et beaucoup trop court.

Evile

Bboo : Ce n'est pas le soleil Clissonnais qui fera tomber la veste à patch d'un thrasheux ! Et ils sont nombreux à le démontrer en ce début d'aprem' alors que les petits jeunes d'Evile montent sur scène. Groupe prometteur entre un Annihilator et un Slayer, les anglais nous donnent un avant-goût de ce qui nous attendra demain après-midi.

Crowbar

Bboo : Je fais juste un passage éclair dans la fosse pour prendre quelques clichés. Il faut croire que je ne peux résister à la tentation d'aller voir un groupe de black métal japonais. ;)

SpiriT : Pépère est le maître mot du show. Passablement imbibés, Kirk et sa bande posent et jouent tranquillement avec les photographes, déversant sans forcer leur sludge lourd et gras. Sympathique mais pas plus inspiré que ca. Déjà vu bien mieux par le passé.

Sigh

Sigh

Bboo : A la vue des clips des japonais, on aurait tendance tel un exorciseur à lancer des "Bioman sort de ce corps! ". Visuellement c'est à en faire pâlir les monstres caoutchouteux X-orien et autres power rangers. Ouf sur scène c'est moins kitchoune ! Et puis, Dr. Mikannibal, charmante japonaise au look manga fait complètement oublier ce que ça joue… Enfin c'est ce que j'en déduis à la vue de l'excitation de mes confrères masculins. ;)
Pas sur qu'ils aient des photos des autres membres du groupe. ;)

Mass Hysteria

Bboo : Après quelques accolades chaleureuses en coulisse qui montrent à quel point le groupe est soudé, les français entrent en scène devant une foule conséquente. Mouss ne cache pas son émotion. Déjà remonté à bloc, le groupe se déchaîne littéralement en ouvrant avec ces 2 titres bien connus du groupe que sont " Babylon " et " Une somme de détails ". La fosse répond présent et jumpe comme un seul homme.

Negura Bunget

Negura Bunget

Bboo : Enfin, cette fois rien n'empêche la venue du groupe transylvanien. Un des sets qui me marquera le plus pendant cette édition. Atmosphériques, hypnotisantes et envoûtantes, les compositions du groupe, riches en xylophone, flûte et autres percussions donnent la touche inimitable du groupe. Le set passe bien trop vite et on espère qu'une prochaine date sera envisageable.

SpiriT : Pas mal de problème de son à nouveau, quelques difficulté à faire prendre l'ambiance, mais les morceaux du ptit dernier passent assez bien la barre du live au final. Malgré le renouvellement quasi complet du groupe l'an passé, le chant demeure très proche. Final en hausse sur deux titres de " OM ".

Finntroll

Finntroll & Walls of Jericho

Bboo : petit changement de planning de la journée, C'est Finntroll qui échange sa place avec Walls of Jericho. 'Me semblait bien de loin que musicalement et vocalement c'était pas très metalcore. Contrairement à la fosse qui reprend les compositions du groupe à tue-tête, sur scène ça manque un peu de chaleur. Le groupe n'y ait pas pour grand-chose car la prestation est un classique du genre mais la Main Stage écrasée sous le soleil ça n'aide pas !

SpiriT : J'avais bien eu l'impression (depuis la terrorizer) que c'était Finntroll qui jouait en lieu et place de WoJ, et impression confirmée quand j'arrive pour me placer pour Deftones et assiste à la fin du concert de la bande à Candace.

Ouaf, ca pichonne … comme d'hab même si sur galette je suis de moins en moins convaincu par le groupe (j'ai carrément pas aimé du tout le petit dernier), en live le surplus d'énergie fait toujours son ptit effet. La fosse a d'ailleurs littéralement explosé pendant le set, et c'était marrant de sentir (alors que le fond de l'air était assez frais) cette chaleur moite se dégager du pit.

KMFDM

Bboo : Plus un groupe de techno que de métal… plus un groupe à passer en boîte sous les strobos qu'en plein jour. Bref, la prestation passe mal malgré les déhanchements de Lucia qui font le bonheur des photographes.

Kampfar

Ghost Brigade & Kampfar

SpiriT : Et merde, le premier doublon de la journée … je décide donc de couper la poire en deux, et comme bien souvent, ca ne me réussit pas. Ghost Brigade démarre sur les chapeaux de roue avec deux titres du premier album, mené par un Manne en voix comme toujours. Je prolonge durant un troisième titre et je m'arrache à regret à ce qui promet être un très bon set.

Le temps de courir jusqu'à la Rock Hard Tent, et j'arrive pour le milieu du set des Norvégiens. Première constatation : le son est moisi (c'est récurrent ici) et les effets sur le micro de Dolk sont beaucoup trop présents. Si sur le chant black ca passe, dès qu'on est en voie claire, le son caverneux rend l'ensemble totalement inaudible ! De son côté le public est au taquet, le groupe est clairement très attendu. L'ambiance est très chaude et même si je n'arriverai jamais à réellement rentrer dans le trip (ca ne me réussit vraiment pas les moite-moite) force est de reconnaître que le groupe a pris du plaisir à jouer et semble l'avoir transmis à son public.

Secrets of the Moon

SpiriT : Un ptit passage sur la terrorizer pour me confirmer que j'ai du mal avec Privilegium qui ne me fait ni chaud ni froid. Pas mieux donc que l'an passé au Glazart, je sens le truc pas trop loin, mais n'arrive pas à l'attraper. Bilan, je sors au bout de quinze minutes en quête de l'apéro Vs. Comme d'hab, je n'en verrai pas le moindre petit bout ;).

Deftones

Deftones

Bboo : Je donnerais cher pour connaître le secret de la forme de Chino. Ayant plus que fondu, il est certes bien plus dynamique, mais c'est surtout au niveau vocal que la démarche est la plus payante. Visiblement c'est plus facile de s'agiter et de chanter avec des dizaines de kilos en moins.
Le groupe est très attendu et les titres du nouvel album passent particulièrement bien l'épreuve du live.

Seul petit regret, " Passenger " (mon titre préféré) qui sera un vrai massacre vocalement. Mais revoir le groupe sur scène fut un vrai bonheur et ce petit passage difficile sera vite oublié.

SpiriT : Dommage que pour des raisons de planning (déplacement en Allemagne) la tête d'affiche du premier jour joue aussi tôt sous le soleil. Première observation, les fameux kilos en moins de Chino n'ont pas été perdus pour tout le monde : c'est Abe qui les a récupérés … à tel point que j'ai du m'y prendre à deux fois pour m'assurer que c'était bien lui derrière les fûts. Mais pas de doute, c'est bien notre bucheron préféré qui officie, le seul changement concernant bien sûr Chi, toujours pas en état de reprendre son poste à la basse. C'est donc Sergio Vega qui reprend le flambeau une nouvelle fois. C'est d'ailleurs ce dernier qui sera le seul à assurer le show avec Chino, Carpenter étant totalement en retrait, de profil au public sur tout le set.

La setlist est conséquente, avec quelques titres du dernier album (et aucun du précédent niark, niark) et la cohorte des habituels tubes du groupe (snif, pas de " Digital Bath " mon préféré). C'est diablement pêchu, Chino s'est clairement fait une nouvelle jeunesse avec son régime slimfast. Ca fait plaisir à voir et à entendre (en particulier la nette diminution des abominables et interminables reverb des dernières années). Un gros bémol à noter : le massacre complet des parties de Maynard sur " Passenger ". Comme à son habitude, petit bain de foule (les pieds sur la barrière) de Chino. Seul regret, c'était tellement bon que j'ai du renoncer au set d'Ihsahn sous la tente.

Monkey III

Hypocrisy & Monkey 3

Bboo : Juste en passant… Les rumeurs d'un manque de motivation de Peter pour ce groupe semblent se confirmer sur scène. Le set est carré certes, mais ça manque de toute la conviction qu'on peut trouver sur un Pain.

SpiriT : Deux ptits titres et puis s'en va (sous la terrorizer tent) : le son pourrave ne me convaincra absolument pas de retarder le moins du monde le show des suisses.

Et ce fût un excellent choix, tant la prestation pachydermique de ces derniers me prendra comme un 30T en pleine gueule dès mon arrivée (comme Omega Massif le dimanche). Leur stoner instrumental est réellement efficace, et l'absence de chanteur ne pénalise pas le groupe en live (ce qui est trop souvent le cas à mon goût). A découvrir pour ceux qui ne connaîtraient pas.

Loudblast

SpiriT : Le seul groupe français du festival que j'avais envie de voir. Ayant raté leur précédent passage parisien pour cause de Bolthrower (putain de concert !!) j'étais ravi de pouvoir profiter du show ici. Ah, le son est correct (ca change de la moyenne sous la grande tente), peut être l'effet Buriez ? ;) La setlist tape large dans un peu toute la disco et je me prends vite à headbanguer sur la moitié des titres. Très carré !

Infectious Groove

Bboo : Déjà présent l'année dernière avec Suicidal Tendencies, les américains sont de retour cette fois pour une ambiance plus funky. Très bon set, avec Mike Muir toujours aussi speed et qui n'aura de cesse d'arpenter la main de long en large. En dehors du fait que le line-up de ST et IG sont quasi identiques, un autre point commun existe entre ces 2 formations… La volonté de faire participer le public avec le traditionnel envahissement de la scène. Bien plus impressionnant que lors de l'édition 2009, ce sont des centaines de metalleux groovy qui viendront profiter de la vue depuis la Main.

Sick of It All

Bboo : Ah cette fois, pas d'interview d'In Flames (qui n'avait pas eu lieu d'ailleurs) pour me faire rater le set des américains. Leur hardcore aux fortes influences " punk " fait aussi bien plaisir à voir qu'à entendre. Le front est tout sourire, le gratteux toujours aussi bondissant.

SpiriT : Pas le meilleur show que j'ai vu d'eux, mais ca reste une valeur sûre quand même !

Watain

Watain

Bboo : Conseil : s'il vous arrivait un jour de prendre en photo Watain : vous munir d'une pince à linge. Le groupe qui a tourné la page des rats morts sur scène continue cependant de véhiculer une odeur pestilentielle. En fait, pour être plus exact, c'est le front "Erik Danielsson " qui semble avoir un parfum des plus douteux !
Visiblement ce n'est pas ce qui arrête les fans et les curieux. Force est de constater que la fosse est de plus en plus conséquente à chaque prestation du groupe. De même, le nombre de photographes attendant leur tour de shoot est impressionnant.

SpiriT : Le nombre de photographes est effectivement conséquent, c'est d'ailleurs la grosse différence avec l'an passé : cette année il faut aussi faire la queue pour shooter la plupart des groupes sous la grande tente, même en début d'aprem. Bilan, c'est disneyland le retour … on fait la queue pendant deux plombes, on shoote vite fait, et on court faire la queue ailleurs. Waouh, exactement ma vision d'un bon fest …

Bon à part ca, c'est mes co(pai)ns de Watain qui sont à l'honneur. Erik a fait (comme d'hab) de la provoc un peu plus tôt, en annonçant qu'il valait mieux éviter les premiers rangs. Le temps de mettre la sécu au courant (et hop, tout le monde au taquet) et je prends mon billet (pour la queue … faut suivre un peu bordel) Ambiance malsaine à souhait, lumières rouges, candélabres en feu et sang (qui schlingue) sur la gueule (ceux qui voudraient rire un peu peuvent regarder l'emission de TF1 7-8 diffusée le 27/06). Chose agréable, le groupe se concentre sur la musique avant tout, et ce n'est pas plus mal. Malgré les difficultés à rentrer dans une ambiance si spécifique au beau milieu d'une journée de festival, j'avoue avoir pris mon pied.

Sepultura

Bboo : Alors que je traîne dans le bus Wifi, les photographes et les reporters ne tarissent pas d'éloges quant à la prestation, que dis-je… " La claque " que Derrick Green est en train de mettre. Il est vrai que le Sepultura actuel est souvent considéré comme un cover band depuis le départ des frères Cavalera.
Après avoir vu des reprises " sepulturiennes " plus que discutables par Soulfly ou Cavalera Conspiracy, ce soir chacun est unanime : Sepultura est toujours là, emporté par un Derrick remarquable !

Godflesh

SpiriT : L'arnaque du fest … déjà que j'y allais à reculon (ayant déjà vu le groupe il y a presque 20 ans) et connaissant le niveau de justesse scénique du sieur Broadrick. J'arrive et c'est le bordel (j'apprendrai plus tard la fameuse histoire de la coupure de courant pendant The Young Gods), des balances insupportables qui n'en finissent plus. Ca commence, le son est abominable, les projections (quand on en a) minimalistes… L'exécution du premier titre (rats) m'agace au plus haut point, surtout après une longue première journée. Je persévère, pour voir Justin péter son cable et faire chier son monde. Le début (toujours aussi mauvais) du second titre (christbait ?) achèvera de me convaincre. C'est donc très énervé (entre ca et les interminables queues photographiques de la journée) que je me casse en zone vip (pour mon unique séjour du festival), puis en visite off sur le site. Même pas la peine d'espérer retrouver un tant soit peu de zénitude pour Ulver : plus rien pour moi jusqu'à Marduk. Depuis la zone bouffe: Arch Ennemy ultrabright sans saveur et Burton qui chante toujours aussi faux en voix claire)

Godflesh

Fear Factory

Bboo : Pas fan de base… Pas fan je reste. Le set est bon mais me fait ni chaud, ni froid. Je laisse donc les fans se déchaîner sur la musique des américains.

Marduk

Bboo : Pour cause de soucis d'avion, notre rencontre avec le groupe n'aura pas lieu. La bande de Morgan arrive quelques heures avant le show pour le dernier set de la journée. La fréquentation de la Rock Hard Tent est conséquente. D'un autre côté, la seule concurrence à laquelle ils doivent faire face est "Biohazard", bref rien à voir. ;)

Le set commence avec pas de mal de soucis de son, Morgan se retrouve sans gratte... 2 tentatives de "Panzer Division" se solderont par la sortie de scène de Mortuus visiblement excédé. Le timing étant ce qu'il est le groupe n'appliquera pas le jamais 2 sans 3 et passera au titre suivant.
Heureusement le reste du set se passe sans encombre avec une très bonne interprétation de " Imago mortis ".

Marduk

SpiriT : Bien, après un concert relativement décevant le mois passé au metalfest, et vu mon humeur massacrante j'avais très envie d'en découdre sur du Marduk ! Ca commence très mal avec un " Panzer division " sans gratte (vu qu'on a plus qu'une seule gratte dans le groupe, tout de suite dès que Morgan n'a plus de son, ca fait un poil vide :p). Un second essai sans plus de succès et Mortuus quitte la scène rageur (me suis demandé s'il allait frapper quelqu'un) tandis que Lars continue son truc l'air de rien ^^. Branlebas de combat sur scène et on passe directos au morceau suivant (et hop dans le cul Panzer).

Quelques soucis persisteront mais dans l'ensemble rien de trop problématique. La setlist est des plus classique pour qui a vu Marduk ces dernières années. Aucune surprise donc, à part à la rigueur " Imago Mortis ", que je n'avais pas vu depuis la tournée de Rom 5-12. Mortuus en petite forme aura un peu de mal à se chauffer la voix, et il n'arrivera à retrouver la profondeur dans ses beuglements tonitruant qu'à mi-set. Un concert honorable donc, avec comme petit plus, Morgan qui négociera un rappel improvisé (Baptism by fire ?) au-delà du temps de jeu prévu (pour se faire pardonner le faux départ ?)

 

SAMEDI 19 JUIN


Bon, comme on ne change pas une équipe qui gagne, comme les deux dernières années je me réveille avec une immense migraine en ce second jour.

Y and T

Y&T

Bboo : premier groupe pour nous de cette journée qui s'annonce aux couleurs Heavy & Hard. Dans cette catégorie Y & T est une très bonne entrée en matière et sera au final, le set qu'il ne fallait pas manquer de la journée.
Prestation nickel, vous avez entendu Y& T sur CD ? Ben en vrai c'est pareil !

SpiriT : C'est en mode " 2 de tension " que j'arrive sur le site. Le temps de déposer mes complices et je me rends à la rock hard où je découvre un groupe de hardcore français se foutre de notre gueule (le groupe s'appelle Condkoi et c'était de l'humour paraît il) en lieu et place des excellents Count Raven. Bon au moins, ca me permet d'aller voir Y&T que j'avais beaucoup apprécié à leur grande époque (début 80). Et finalement, l'annulation de Count Raven passera en douceur vu le magnifique set des américains. Talent (quel voix et quelle fluidité de jeu) et décontraction aux rendez vous, avec un final magique pour les nostalgiques comme moi (Hurricane, Rescue Me et Forever). Un très bon souvenir en ce qui me concerne.

Raven

Bboo : Je suis passée tellement vite pour quelques clichés, qu'en fin de journée, je me souvenais même plus si je les avais shooté ou pas… Jamais bon signe ces sets qui sont aussi vite oubliés.
SpiriT : De loin, un concert sympathique pour un des rares groupes qui couine que je tolère.

Asphyx

SpiriT : là aussi une valeur sûre. Le death gras matiné de doom des hollandais, soutenu par la voix rocailleuse de Martin Van Drunen, est une machine bien huilée. Ca headbangue à s'en décrocher la tête ;).

Pretty Maids

Bboo : Les danois remplacent RATT. Pour le coup c'est un peu la découverte sur scène. Le groupe cite comme influence, Zeppelin, Kiss comme Queen et il est vrai que leur set est une sorte de mélange de ces composants célèbres. Bonne humeur et dynamisme font de ce set un bon moment.

Anvil

Anvil

Bboo : les canadiens considérés à l'origine du speed-metal, doivent aujourd'hui leur notoriété à un documentaire retraçant leur carrière malheureusement pas aussi glorieuse qu'elle aurait du l'être.
Peu importe, le groupe est particulièrement heureux d'être là. Petite anecdote, le groupe a demandé à ce que tous les photographes puissent accéder en même temps à la zone photo avec autant de temps que nécessaire. C'est les bras ouverts que nous accueille "Steve Kudlow ". Voila qui est particulièrement judicieux pour se mettre une partie de la presse dans la poche.

SpiriT : Le groupe est à l'image de ce qu'on peut en voir dans le documentaire, quelques années en plus. Solo au vibro, discours dans le micro de la guitare, grimaces à qui mieux mieux … Le capital sympathie est bien présent, et les canadiens sont comme des gosses. D'ailleurs, contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là, j'ai trouvé Lips assez ému en début de concert, le plaisir prenant probablement le dessus au fur et à mesure du set. Gros final sur 'metal on metal'.

Airbourne

Bboo : Suite à la rencontre avec Annihilator, le set est très entamé quand j'arrive devant la Main. Impossible d'avoir le temps de passer dans le photo pit (les premières chansons autorisées aux photographes sont loin derrière). La foule est particulièrement dense et il sera difficile de s'approcher pour quelques clichés. Je ne reste pas et direction la Terrorizer pour " 36 Crazyfists ".

36 Crazyfists

36 Crazyfists

SpiriT : Un seul mot : énorme. Le groupe a une pêche d'enfer et la communique dès le premier titre au public. Ca enchaîne grave avec " In the Midnights ", " We gave it Hell " et "I'll Go until my heart stops". Et tandis que Brock Lindow s'arrache les cordes vocales sur At the end of August, c'est la guerre dans la fosse. L'un des tout meilleurs concerts que j'ai fait dans le genre ! Pour le coup, je suis trop crevé pour voir Unearth et je vais poser mon cul devant un tandoori. Tiens Nevermore ca a l'air pas si mal cette aprem. (ca rend mieux de loin ou c'était juste mieux que le précédent ?)

Slash

Bboo : Un des sets très attendus et un des sets à ne pas manquer. On ne peut qu'être en admiration devant ce guitariste immortalisé dans " Guitar Hero ". Myles Kennedy remplace à merveille Axl Rose pour les reprises des Guns avec une attitude bien plus sympathique !

SpiriT : J'étais curieux de voir la légende en action. Pas trop déçu de ce point de vue là, même si au final le concert s'est avéré très quelconque. Ca manque un peu de charisme, c'est pas toujours très carré non plus (un comble). Seules les reprises des Guns sortent réellement le public (et moi-même) de sa torpeur, le reste est très gentillet. Agréable, mais à des années lumières d'un concert des guns.

Annihilator

Annihilator

Bboo : "The Box" ouvre le set des canadiens. Visiblement le groupe est très attendu. " King of the Kill " est une véritable tuerie. La marée humaine qui se presse devant la Main Stage hurle " Kill " comme un seul homme !
Encore le temps d'une petite chanson ? Alors les fans qui demandent cette chanson depuis le début du set vont être satisfait car c'est " Alison Hell " qui clôture ce moment de bonheur !

SpiriT : Un set d'annihilator (aussi court soit il) c'est toujours un bonheur. Le précédent remontant déjà au Masters of Rock (voir l'excellent dvd), j'étais quelque peu en manque. Et très excité puisque Jeff nous avait confié qu'il commencerait le concert par " The Box " (mon titre préféré, que je réclamais à corps et à cri lors de chacune de nos rencontre). C'est donc avec cet excellent titre, lent et lourd, et son motif quasi hypnotique que les canadiens ouvrent les hostilités. C'est la première fois je pense qu'ils ont l'opportunité de jouer devant autant de monde en France et on a droit à une setlist assez originale (et qui fait l'impasse sur certains classiques pour le coup). Beaucoup de monde pour voir le set des thrasheurs. Sans trop m'avancer, je pense qu'on parler de grosse réussite pour les canadiens. Certes c'est assez calme sur scène, et ca manque peut être un peu de hargne (cf exodus en comparaison), mais les 50 minutes passent à tout allure et comme il se doit le concert s'est fini sur Alison Hell. Vivement un vrai concert en tête d'affiche en France !! (peut être en fin d'année).

Twisted Sister

Twisted Sister

Bboo : Petite déception d'entrée car c'est un " Dee " version soft. Mais cette déception s'efface bien vite devant un set très entraînant, reprenant les nombreux succès du groupe.

SpiriT : Ah, dommage, ca ne se maquille plus ces derniers temps, mais pour le reste c'est du 100% Twisted Sister. Après avoir mis un bordel monstre dans les boxes en zone d'interview, les ricains mettent le feu à la main.

Set list en forme de best of, groupe communicatif et souriant : c'est la fête ! Le groupe se met le public dans la poche avec une facilité déconcertante. Comme toujours, Dee est une pipelette, même si aujourdhui il aura moins parlé qu'à son habitude, connaissant probablement le niveau linguistique légendaire des Francais. Un bel hommage à Dio et la magnifique reprise de Rainbow (Long live Rock'n roll).

Immortal

Bboo : Une chanson, pas de flash et une scène brumeuse à souhait, que de bonnes conditions. En prenant en compte que le prochain set est celui d'Alice Cooper, pas question de rester devant les norvégiens. J'entendrai le set d'une oreille collée sur un caisson de basse. Comme à l'habitude, les effets pyrotechniques sont présents et j'en déduis compte-tenu de la lumière et des " Wouah " de la foule qu'Abbath a de nouveau réalisé quelques crachats enflammés.

My Dying Bride

My Dying Bride

Bboo : Je n'ai évidemment pas résisté à la tentation de venir passer le bout de mon nez sous la Rock Hard pour quelques minutes de bonheur avec le doom des anglais.
Bien m'en a pris car comme d'habitude, le show est extraordinaire… musique, lumière et Aaron le tout dans une symbiose parfaite!

SpiriT : Pas d'immortal donc (et pas de Alice Cooper ensuite) vu la programmation de la Rock Hard de cette fin de soirée. On commence donc avec mon groupe préféré, j'ai cité MDB, qui reviennent faire un tour à Clisson pour fêter leur 20ieme année d'existence. Outre le remplacement de Katie Stone par le violoniste claviériste Shaun MacGowan, ce soir c'est David Gray (le batteur d'Akercoke) qui remplace Dan Mullins blessé au genou lors d'un concert en Grèce le mois dernier. Une autre chose me saute aux yeux, après Chino, c'est au tour de la discrète Lena Abe d'avoir fondu ! Un nouvel atout charme pour le groupe ;)

Le show commence en douceur avec deux titres du dernier album (Fall With Me et Bring Me Victory) et un Aaron en petite forme vocale (chose rare). Comme prévu Shaun est nettement en retrait et ne sera quasiment pas éclairé de la soirée, conformément à la décision du groupe de ne pas officialiser son intégration dans le groupe (suite à la défection controversée de Katie). Je trouve ça un peu dommage, mais bon. Au moins ce dernier joue plus juste que son prédécesseur (ce qui n'est pas un grand exploit). David Gray assure honnêtement son intérim, paraît il qu'il a été coaché pour l'occasion par Shaun Taylor lui-même (ancien batteur du groupe).

My Dying Bride

On enchaîne avec un retour aux sources :'Turn loose the swans' puis 'Vast Choirs' où Aaron retrouve de la profondeur dans son chant. La surprise du set (avec 8 titres et 3 du ptit dernier, on pouvait difficilement espérer plus) vient sous la forme de 'She is the dark' que je n'avais pas entendue depuis plusieurs années, suivie du non moins rare 'Wreckage of My flesh' (comme toujours amputé de son intro). Ultime retour sur le ptit dernier avec " My body a Funeral ". Aaron nous remercie d'être présents ce soir là, nous expliquant au passage qu'il s'agit du 20ieme anniversaire du groupe. Il ajoute qu'ils sont heureux d'être ici, malgré ce qu'on dit sur l'amour entre la France et l'Angleterre (attention terrain miné :p).

Ce n'est pas tout ca, mais l'heure qui était imparti aux doomeux touche déjà à sa fin, et il manque tant de belles choses … Ce sera le tragique " Cry of the Mankind " qui clôturera le show.
Comme à son habitude sur ce titre, Aaron totalement possédé se laisse choir violement sur le sol (j'ai réussi à entendre le choc malgré les bouchons et la musique !!) se tordant de douleur tel un possédé. La transe est communicative et je sens les larmes qui coulent sur mes joues … Bonheur…

Alice Cooper

Alice Cooper

Bboo : Eh ben dis donc, il s'en prend vraiment plein la tête le pauvre Vincent ! Décapité, pendu, shooté…. Autant de plans à photographier ! Globalement le set reprend les succès du groupe, mention spéciale à " Only women bleed " quelle émotion !! En revanche, on oubliera très vite " Poison ", dont la justesse vocale n'est pas au rendez-vous.

Fields of The Nephilim

Fields of the Nephilim

SpiriT : ncore sous le charme de mdb, j'enchaînerai directement avec ce groupe culte. Impossible de rater la bande à Mac Coy, tant pis pour Alice (même si j'eu bien volontiers vu les deux). On est tout de suite dans l'ambiance avec l'introesque Shroud (instrumental qui ouvre le dernier album, les textes de Mac Coy étant samplés sur ce titre) suivi logiquement de l'entrée en scène du maître sur " Straight to the light ". On remonte un peu dans le temps avec Zoon III puis le fabuleux Dawnrazor.

Ambiance cache poussière, lunettes de soleil et chapeaux de cowboy (on voit bien d'où vient l'inspiration de Solstafir ^^). Le set est très prenant (même si une petite baisse de régime sur " Moon child " et " From the fire ") et ma seule déception vient du fait que j'avais espéré un concert aussi exceptionnel que celui d'Electric Wizard l'an passé. Celui-ci sera seulement énorme, et c'est déjà pas si mal.

Carcass

Bboo : Mais qu'est-ce que c'est que ces vidéos dégueux qui passent en arrière plan. Je vote pour une dissection de foie, et parait que j'ai vu le plus soft. Le set en lui-même ne me passionne pas plus que ça… Il commence à se faire tard et demain un programme chargé nous attend dès 10h00 du mat'… Décollage !

Jello Biaffra

Jello Biafra

SpiriT : Après la déception de 2008, pas moyen d'aller voir Carcass et rater le culte Jello Biafra. Cest à peine remis de mes émotions néphiliemmes que je vois le ptit bonhomme entrer sur scène en tenue de boucher, ses mains et une partie de son costume ensanglantés. Fidèle à sa réputation, Eric Boucher est une pile. Incroyable cette énergie constante qu'il déploie dans le moindre de ses gestes. Ses mimiques sont à la limite de l'hystérie, son discours politique corrosif et ses parodies ne manqueront pas à l'appel. Le son est très bon, le sieur très en voix (réellement impressionnant) et l'alchimie se fait dès les premières notes.

Au fur et à mesure des titres, Jello se désape, se débarrassant dans un premier temps de sa chemise de boucher, révélant une tenue aux couleurs du drapeau américain, puis de ses gants (dans le public pouark :p), et enfin (il devait avoir bien chaud) terminera en t-shirt.
Une bonne partie de l'excellent Audacity of Hype sera joué, de même que plusieurs reprises des Dead Kennedys. Pressé de partir avant la fin par le reste de l'équipe qui ne partage pas mon enthousiasme, je manquerai la fin du show (qui aura débordé de près de 30 minutes). Excellent !

 

DIMANCHE 20 JUIN


Omega Massif

Omega Massif

SpiriT : un peu crevé (vive les nuits de 4h), j'arrive sur la fin du premier titre du set. Et d'entrée de jeu, oblitération de face avec un son monstreux (boudiou comme c'est fort, ce qui est assez fréquent dans la Terrorizer). C'est lourd, c'est lent, c'est violent, c'est puissant, ca casse les dents et retourne les tripes mais on en redemande. Orgasmique. La journée s'annonce bien (avec un quasi camping de la ptite tente en prévision).

Blaspheme

Bboo : Pas du tout mon trip. Juste le temps de faire quelques photos et j'irai me perdre au metalmarket.

Vulcain

Bboo : Très bon set des " Motörhead " Français. Très agréables sur scène, un très bon set qui valait bien se bouger ce matin !

Solace

Solace

SpiriT : L'un des groupes que je connaissais le moins de la série du dimanche. Un rock gonflé aux amphets, une voix assez éthérée, un mélange d'Ozzy et de Genesis qui contraste nettement avec une base qui tend vers le stoner et un rock gras. Pas mal, mais il y a un ptit truc qui ne colle pas, peut être la voix justement mixée avec un maximum d'effets, difficile à dire.

Sabaton

Bboo : ok j'irai pas en écouter dans mon salon, mais force est de reconnaître que sur scène la pèche et la bonne humeur du groupe suffisent à vous faire adhérer. Toujours affublé d'un pseudo gilet pare-balles, Joakim se donne à fond au bonheur des fans venus nombreux.

16

16

SpiriT : La claque du fest. Monstrueux, grosse présence, Cris Jerue vraiment hargneux fait nettement plus crédible dans son rôle de bad guy que tout les black metalleux réunis. D'ailleurs avec lui, ca change un peu des habituelles questions du genre " Which ones of you already seen us on stage before ? ", avec Cris ce fût " Please raise your hand if you already puke this morning ", et hop un tshirt promis au seul mec ayant levé la main (lol)… Son énorme (volume sonore énorme aussi ^^), setlist qui fait la part belle à l'excellent " Bridges to Burn " avec un " Flake " en final qui déchire tout.

Ex Deo

Ex Deo

Bboo : Tentures et costumes romains, les canadiens de Kataklysm se présentent devant vous sous le nom d'Ex Deo. Fans de Kataklysm ou curieux se pressent sous la Rock Hard Tent pour juger du passage en live de l'album " Romulus ".
Cette fois pas de speech in french de Maurizio, pas de " Tabernacle " lancé par la foule… Pour les habitués de Kataklysm, ça fait tout bizarre. Maurizio nous confiera d'ailleurs plus tard (cf interview) qu'il regrette ce choix. Quoi qu'il en soit cela n'enlève rien à la prestation qui démontre une fois de plus le charisme du front.

Eluveitie

Bboo : Pas un soucis de son ! si si j'vous jure… Zont même commencé à l'heure pétante !
Le set est assez classique avec la traditionnelle reprise de Tri Yann. A la longue on s'en lasse…

Saviours

SpiriT : un autre ovni, un petit côté heavy avec par moments de jolis soli bien clairs, un son de gratte très limpide dans son ensemble ce qui est très surprenant pour un groupe de stoner. Mais contrairement à Solace un peu plus tôt où un petit truc clochait, la musique des Californiens glisse toute seule. Trop court.

Primal Fear

Bboo : Alors quand ça chante aussi aigue, y'a comme un mode de survie qui se déclenche et qui me fait prendre la fuite.

Black Cobra

SpiriT : Le duo (gratte & batterie, ce qui reste assez marginal) est bien en place et fonctionne bien. Le son est bien gras et agressif en même temps, ca passe tout seul !

Ensiferum

Bboo : même soucis que pour Finntroll, difficile d'avoir une réelle ambiance sur cette scène en plein soleil. On notera quand même la belle performance du bassiste qui pètera sa sangle et qui continuera à jouer à genou la bête posée sur la scène pendant qu'un technicien tentera tel Mac Gyver de réparer la dite sangle

Weedeater

Weedeater

SpiriT : Dixie est impayable, avec son look improbable, il alterne les grimaces et les coups de pieds à son batteur. D'ailleurs, comme pour le groupe précédent (Black Cobra), la batterie trône au premier rang de la scène et le trio est aligné tout devant. Dixie nous assène sa voix si spécifique, rocailleuse et granuleuse à souhait. Le sludge des américains fonctionne et le public lui rend bien. Excellent !

Udo

Bboo : On ne peut nier qu'Udo Dirkschneider a un voix très très proche de celle de Brian Jonhson. Après, ma curiosité s'est arrêtée là.

Rwake

Rwake

SpiriT : Petite déception en ce qui me concerne. J'attendais beaucoup du sludge des ricains, mais la sauce n'a pas pris… Pourtant le son est bon, B et CT chantent parfaitement, les zikos sont en place (et tout ce beau monde est complètement déchiré :p). Difficile à expliquer pourquoi, mais il a clairement manqué quelque chose (de l'acide ?) pour réellement me faire rentrer dans leur trip. Pour le coup, je suis allé faire un tour vers le set de ptits polonais.

Behemoth

Behemoth

Bboo : Quoiqu'il arrive, je ne serai pas objective… C'est les plus beaux, c'est le plus forts… Rencontrés un peu plus tôt lors de la séance de signatures, le groupe est particulièrement souriant, rien à voir avec l'humeur chonchonne de Nergal lors du Metalfest.
La setlist est un classique du genre, avec comme moment d'anthologie " Conquer All ", " As Above So Below " et l'extraordinaire " Chant for Eschaton ". J'aurai la chance de pouvoir me glisser sur scène et voir enfin le jeu d'Inferno depuis l'autre côté des fûts ! Mon meilleur souvenir du fest !

SpiriT : Trois petits titres pour moi (au milieu du concert de Wake dont j'ai vu le début et la fin). Juste à temps pour voir le jeux des polonais écrasé sous un soleil éclatant et quelque peu malmené par un vent surgi de nulle part. Je veux bien croire que la bande à Nergal ait apprécié jouer devant un parterre aussi important, mais nous on aurait apprécié les voir sous la Rock Hard :p. Petit bonus du concert : le fan qui saute par-dessus le mur d'enceinte et se fait courser par la sécu (mdr).

Saxon

Bboo : Un Peter Byford en grande forme pour un set très prometteur.

Katatonia

SpiriT : juste le début avec deux trois titres dont My twin et un Jonas qui se chauffe tout doucement. Plus de monde mais moins inspiré qu'en début d'année.

Yawning Man

SpiriT : Ca passe tranquille sur galette (et le mot me paraît vraiment adéquat) toutefois je m'inquiétais pas mal du rendu dans un festival… et effectivement c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop calme (même en venant de Katatonia). L'ennui s'installe vite, et j'ai somnolé rapidement sur une caisse en backstage (manquant m'endormir et tomber comme une merde d'ailleurs) ce qui n'est pas très bon signe.

Devin Townsend

Devin Townsend Project

Bboo : Alors que Saxon est en cours de set, Devin fait quelques apparitions sur scène pour régler lui-même son matos. Ces petits passages provoquent les clameurs des fans déjà nombreux et Devin leur fait signe " Chut " d'un air amusé. S'il avait des doutes sur l'accueil du public, le voilà rassuré !
Je ne vois que les premiers titres, mais ça part très fort une vraie claque et un petit quelque chose qui me rappelle Pain sur certains aspects.

Mondo Generator

Mondo Generator

Bboo : Roh non, 'vont pas jouer mon titre préféré " Lies detector "… Pfff ! bon ils sont pardonnés car l'ensemble reste très agréable. Le tout dans une ambiance lourde renforcée par des basses gonflées à bloc ! Ambiance desert rock sur tous les points !

SpiriT : Dans la famille Kyuss je demande le bassiste… Bon son, ca joue plutôt bien mais chose surprenante ca manque un peu de pêche par rapport à l'agressivité de la musique. Sans surprise Nick Oliveri est un peu juste au niveau de la voix (enfin, on aime ou on aime pas, et moi j'aime moyen) mais ca ne gâche pas l'ensemble qui fait une très bonne amorce pour le Kyuss Revi

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