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hellfest 11

Hellfest 2011 - Clisson (FR)

By Fab

Ambiance Hellfest 11

Et c'est parti pour ma quatrième édition personnelle du HELLFEST en cette bonne année 2011.
Même site, quasiment même installations si ce n'est une grue amovible munie d'une caméra disposée entre les deux main stages permettant des vidéos enfin vraiment professionnelles (bon, ok, le bras de la grue peut clairement gêner le spectateur, comme votre serviteur pendant MR. BIG).

Il est également important de parler du fait que le festival grossi, avec tous les problèmes que cela peut causer : circulation de plus en plus difficile entre les 4 scènes, augmentation de posers, pouffiasses et autres parasites gravitant qui squattent littéralement la zone VIP en ne voyant que très peu de concerts, juste pour le plaisir de dire « ouais, j'y étais, c'était d'enfer! », tout en se masturbant mutuellement la nouille à propos de leur «cool attitude»... enfin... la nature humaine est ce qu'elle est.

Ambiance

A noter justement qu'en zone VIP, une énorme bombe taille réelle a été « plantée » dans le sol, entourée de nombreuses croix sanguinolentes en l'honneur des trop nombreux, parfois récents, décès qui ont secoués le monde du Metal: Patrick Roy bien évidemment, Dio, Paul Gray, Cliff Burton, Randy Rhodes, Peter Steele et j'en passe. Chouette initiative qui sera illustrée à grande échelle après le show de SCORPIONS, via une vidéo rendant principalement hommage à Mr. Le député Patrick Roy, sur le tube d'ACDC « For Those About To Rock (We Salute You) »... Emouvant.

Pour diverses raisons que nous ne détaillerons par ici cette année régime : seulement 4 interviews réalisées. ce qui m’aura par contre laissé le temps de savourer beaucoup plus de concerts qu'à l'accoutumée.

Enfin, je terminerai cette introduction en mentionnant le gros point noir concernant cette édition 2011, c'est l'annulation plus que nébuleuse du groupe que je voulais le plus voir: DISTURBED. L'excuse utilisée ‘augmentation du prix de l'essence en France’ (ndrc en tout cas c’est l’annonce officielle du HF) est un manque de respect flagrant, et c'est d'autant plus difficile à digérer d'un groupe qu'on aime beaucoup.

 

VENDREDI


The Answer

Comme prévu, c'est sous une pluie légère que débute le festival, une pluie qui s'arrêtera pour le set de THE ANSWER, les très sympathiques et entraînants irlandais qui nous délivrent le old school rock dans une bonne ambiance (vu l'heure et le temps).

Pendant que je patiente pour un des groupes que je veux voir absolument, ALTER BRIDGE, c'est DAGOBA qui s'éclate tout en nous éclatant les tympans avec leur riffs furieux et leur rythme orchestré par Francky Costanza. Mais comme souvent, la faiblesse en voix claire du frontman mitige un peu selon moi une prestation de bonne facture.

C'est donc (je m'y attendais) sous une bonne pluie que les attendus américains de ALTER BRIDGE nous mettent dans l'ambiance avec « Slip to the void ». Que dire des riffs énormes de Mark Tremonti? Du talent vocal et du charisme de Myles Kenndy? Qu'ils sont tout simplement énormes!

Le son est clair et puissant, le groupe nous félicite d'être aussi nombreux sous la pluie. A noter que déjà l'année dernière, Myles Kennedy avait enflammé la main stage du HELLFEST avec SLASH (même si encore une fois, je ne trouve que trop peu de ressemblances vocales avec Axl Rose...), et que le line-up d'ALTER BRIDGE et exactement le même que celui de CREED (à part Scott Stapp au micro). Avec 3 extraits du dernier opus « III » dont le single « Isolation », la set-list est bien équilibrée, avec les merveilleux « Come To Life » et l'évident « Rise Today », qui clôturera le set. Un de mes points forts du festival.

The Cult

J'attendais aussi beaucoup du groupe culte THE CULT (oui, elle était facile), et c'est évidemment avec «Rain» que les britanniques commencent leur set sous l'oeil amusé mais concentré de Philippe Manoeuvre, accoudé sur le côté de barrière. Sûr que ça change des merdes de la télé réalité, non? Personnellement, j'attendais surtout des titres de l'album que je connais le mieux, le cultissime « Love », sorti en 1985 (dont je ne saurai trop vous conseiller l'acquisition du coffret spécial 4 cd sorti récemment), et je n'aurai droit qu'à « Rain », « Phoenix » et l'imparable « She Sells Sanctuary ».

Les icônes que sont Billy Duffy (guitare) et Ian Astbury (chant) semblent en forme, et on ne peut que sourire devant le comportement erratique du frontman (malgré quelques kilos en trop...) probablement dû à un abus de substances (^^) et à son humour grinçant « bon, je sais que c'est un festival de métal, et qu'on est pas vraiment un groupe de métal, mais on connaît 2-3 choses sur le rock'n'roll ».... Pas mieux. A ne pas louper, ne serait-ce que pour le personnage.

Comme à son habitude, DOWN assomme l'assemblée présente en nombre avec son rock-stoner pêchu de chez pêchu. Phil Anselmo est toujours aussi déchaîné au chant, et sait clairement être interactif avec son public. Les tubes s'enchaînent, le nécessaire hommage à Dimebag sur « Lifer » aussi, et c'est sur « Bury Me In Smoke » que les musiciens, pendant qu'ils jouent, donnent un à un leurs intruments à des membres d'EYEHATEGOD et CORROSION OF CONFORMITY (logique, étant donné les liens qui unissent tous les membres de ces groupes) qui termineront le morceau, le combo sans instruments se contentant d'headbanger comme des malades. Vous avez dit bonne ambiance??

Iggy Pop

MESHUGGAH: un peu brouillon au niveau du son, et même si j'ai adoré « Combustion » ou encore « Bleed », pas sûr que ce style expérimental froid, peu festif et agressif ait une place sur une main stage en plein après-midi... Une programmation plus tardive sur une des « petites » scènes l'aurait mieux fait à mon goût.

Je ne dirai qu'un petit mot sur IGGY POP, dont je n'ai qu'aperçu de loin la prestation, car même si je n'ai jamais vraiment accroché sur son répertoire, cet homme est fou, il est incroyable et incontrôlable, c'est un des dernier vrai showmen qu'il nous reste. RESPECT à ce grand môssieur!!!!! Quel pied de la voir à quatre pattes dans la fosse des photographes sur « I Wanna Be Your Dog »!!!

Première déception du festival, ROB ZOMBIE, qui s'enlise selon moi sur son style pas toujours très musical. Rajoutons à cela un son brouillon, trop de basse, des lumières un peu trop d'ambiance justement, et une voix que l'on arrive pas toujours à discerner...Passés les 3 premiers titres dont l'excellent « Scum Of The Earth » (que votre serviteur attendait comme le messie en bondissant dans la fosse), l'ambiance retombe à tel point que malgré les demandes incessantes de ROB himself pour qu'une demoiselle monte sur scène (probablement pour la malmener^^), celui-ci s'agace en lançant un « laisses tomber ». Est-ce ceci qui a engendré un départ de la scène quasiment 25 mn avant la fin prévue de leur set?? Quoiqu'il en soit, ce comportement est inacceptable. Très mauvais point pour lui. Au revoir. La rareté crée l'attente, mais pas forcément la qualité...

IN FLAMES: Après la déception du dernier Zenith de Paris, et suite au départ surprise du membre fondateur Jesper Strömblad, je ne m'attendais pas à grand chose, et forcément, du coup, je me suis bien éclaté sur les « Cloud Connected », l'indispensable « Pinball Map » et le toujours fabuleux « My Sweet Shadow ». Même si clairement, les set-lists du combo suédois seront toujours discutables (trop de chansons commerciales, voire bateaux, alors que sur l'ensemble de leurs compositions, y'a vraiment de quoi faire un truc historique). Même si les deux nouvelles chansons « Where The Dead Ships dwell », et surtout le single trop fade « Deliver Us » (provenant de leur dernier album « Sounds Of A Playground Fading »), ne me poussent pas vraiment à me ruer acheter celui-ci, je passe un bon moment. Encore une fois, malgré un bon spectacle pyrotechnique, le mur de spotlights derrière les musiciens, braqué sur le public en permanence, nous tue les yeux. Dur d'apercevoir les musiciens dans ce cas-là. Bon courage les photographes...

Monster Magnet

Du coup, leur set ayant commencé un peu en avance de la faute de pépé ZOMBIE, j'ai même le temps d'aller attraper les 3 derniers titres du set de MONSTER MAGNET, pour voir un Dave Wyndorff toujours aussi bouffi certes, mais toujours avec cette voix unique et sublime, sous une Terrorizer Tent chauffée à blanc. Il aurait mérité plus d'attention, mais on ne peut pas tout voir!!
Allez dodo...même si demain sera bien plus calme au niveau de l'attrait de l'affiche en ce qui me concerne.

 

SAMEDI


Skyforger

Et ça commence plutôt mal car, si on arrive juste pour le début de ce qui devait être THE HAUNTED, mauvaise surprise, ils joueront en fait à quasiment 2h00 côté camping, probablement à cause d'un gros retard (ndrc encore un avion loupé … décidement)... fuck...

Tant pis, direction la Rock Hard Tent avec SKYFORGER, groupe Letton de pagan Metal qui est agréablement surpris du bon accueil du public présent. Mise en avant du dernier album « Kurbads ».Fort sympathique, comme l'est également les explications historiques du frontman avant quasiment chaque chanson (ndrc, une petite interview disponible ici).

Je croise et reconnais (mais trop tardivement pour une petite photo) dans la zone interview Richard Fortus (GUNS N ROSES), qui officie exceptionnellement en remplacement de Vivian Capmbell (DEF LEPPARD), pour le set de THIN LIZZY. Il faut dire que ce sbire d'Axl Rose m'avait marqué à Amneville et à Bercy par sa maîtrise sans pareille du « posing rock star attitude » et du regard dont aucun père censé n'aimerait que l'on pose sur sa fille. Et c'est justement par sa démarche (et de dos!!) que je l'ai reconnu... Trop fort le Fab je vous dis moi.

BLACK LABEL SOCIETY: un peu comme DOWN, ce groupe fait dans le lourd au niveau du son (mais en beaucoup mieux au niveau de la production qui est énorme sur disque) et fait adhérer très facilement les nombreux fans présents pour eux. Set fort bien construit jusqu'à la 30me minute où, comme souvent (ndrc : non, non pas comme souvent … comme toujours…) le père Zakk nous prend la tête avec des soli d'un quart d'heure. Déjà rien que ça, sur un set de 50 mn/une heure... Mais qui sont en plus complètement inutiles, uniquement dans les aigus et sans relief. Il a beau changé de position sur la scène, mais que ce soit au centre, à gauche ou à droite...c'est la même chose!

Au risque de faire bondir des fans de BLS lisant ces lignes, sans renier le statut légitime de «Guitar Hero» du gaillard au gros biceps et à la pilosité douteuse, il serait sympathique qu'il aille écouter les soli du meilleur d'entre tous, selon moi, monsieur EDDIE VAN HALEN (que je ne verrais probablement jamais live...). Et oui Zakk : lui arrive à faire un solo de 20mn dont chaque minute est différente, avec un style technique et mélodique différent... Petit déception pour moi qui à force d'entendre monts et merveilles sur ce guitariste, s'attendait à autre chose, surtout sur ce qui est censé être son point fort, vu son statut.

Du coup, je file (là où j'aurais dû être depuis le début??) apprécier le style léché, technique des Grecs de SEPTIC FLESH, pour une mise en avant de l'excellent « The Great Mass », travail abouti et complexe, mélodique et agressif. Tout simplement majestueux. Et pour rendre l'ensemble aussi bien que l'album studio, ils jouent donc live « sur séquence » ce qui nous permet d'apprécier les orchestrations et les parties en voix claires de Sotiris Vayenas, qui bien que membre du groupe à part entière, ne participe que très peu aux tournées. Très bon.

KREATOR: Très bon moment, du pur Trash Allemand, efficace et sans fioritures comme on l'aime. Beaucoup d'ambiance de l'endroit où je me trouvais.

Bolt Thrower

BOLT THROWER: Sur les conseils du grand chef, je me suis finalement décidé à jeter une petit oreille sur le death metal de ce groupe anglais, connu depuis longtemps pour ma part, mais qui, au vu de ce que j'avais écouté, ne m'avait pas donné envie de fouiller davantage (faute de temps aussi). Malgré la voix de Karl Willets qui ressemble (quand il parle, heureusement) à s'y méprendre à celle de Lemmy, c'est du costaud, du grand méchant costaud qui casse tout.

Pour finir, retour sur l'hommage émouvant sur le grand écran à principalement Mr. Patrick Roy, qui nous a quittés très récemment. A voir la réaction du public, c'est quand même bien sympa ce sentiment de solidarité dans l'adversité.

 

DIMANCHE


Bon, lever aux aurores pour ne pas être à la bourre pour l'interview de Duff Mc Kagan (LOADED, VELVET REVOLVER, ex-GUNS N ROSES) qui est fixé à 11h30 (oui, quand t'arrives le 3me jour d'un festival vers 10h, c'est limite encore la nuit dans ta tête). Bien évidemment, un plan comme ça ne se déroulant jamais sans accrocs (merci hannibal...), pas de news de Duff (pas la bière des Simpsons, hein?) que tout le monde cherche (il est quand même censé jouer à 15h15). Au final (ndrc : après pas mal de sueurs froides du fan GNR de base :p), les interviews seront reportées après le concert.

Du coup, plutôt que d'attendre devant la zone interview à la recherche de la moindre information sur son arrivée, je décide d'aller zyeuter THE OCEAN, groupe multi-nationalités, difficile d'accès mais ô combien intéressant. Ah ma surprise par rapport à mes derniers souvenirs (« Precambrian »), les claviers et les voix claires sont beaucoup plus présents que lors de leur dernier passage ici même.

Mais au bout de 30 mn je reçois un appel pour interviewer DUFF tout de suite (et dans sa loge privée svp!), vu qu'il est ok pour faire au moins une interview avant son set. Encore un grand merci à Roger (ndrc comme toujours). Un grand moment pour moi, surtout qu'en arrivant, je vois Duff discuter tranquillement avec Billy Seehan et Paul Gilbert (MR. BIG) qui sont des musiciens que je vénère.

Duff

DUFF MAC KAGAN'S LOADED: Set débutant par « Executioner's Song » (chanson déjà parue dans le « Wasted Hearts » EP, mais également dans « The Taking »), ce qui est une surprise dans la mesure où, de l'avis de Duff lui-même, cette chanson stoner coupe très bien une set-list et apporte du relief...Bref, le single « Dead Skin » fait mouche.
Mike Squires (Guitare) se promène un peu partout sur la scène, le dynamisme d'Isaac Carpenter (Batterie – remplace Geoff Reading, qui pour des raisons personnelles a quitté le groupe, et non pas pour une mésentente) fait plaisir à voir, même si justement, il n'a pas un physique de charpentier mais plutôt de très jeune étudiant. Duff, avec sa voix nonchalante caractéristique, essaye de réveiller la partie du public apparemment plus venue pour voir « l'attraction » (voir le bassiste originel de GNR) plutôt que découvrir LOADED.

Après, ça peut faire bizarre pour certains de le voir avec une guitare, mais ceux qui le suivent depuis longtemps savent qu'ils jouent quasiment de tout. Même si j'aurais préféré entendre le fameux « Believe In Me » à la place du trop fade « Follow Me To Hell », le set fini en toute beauté avec « Attitude » (qu'il chantait déjà avec GNR), et « It's So Easy », où Duff reprend sa basse dans un petit chaos bien sympa. Merci!

PAIN OF SALVATION: J'en attendais beaucoup, au vu du génial dvd live «Ending Theme », mais j'avoue ma déception, et ce, pour deux raisons principales. D'une part la musique du combo progressif Suédois ne se prête pas du tout à une main stage, en plein jour de surplus. D'autre part, la set-list était essentiellement axé sur le dernier opus « Road Salt One ». J'ai vraiment du mal à y adhérer, avec ses chansons calmes qui semblent plus expérimentales que remplies d'émotions comme la bande à Daniel Gildenlöw sait si bien le faire. Même « Ashes » semblait tomber à plat malgré les appels du génial frontman au public présent, qui lance une petite compétition d'ambiance inter-pays (la Suéde étant la pire selon lui car trop calme par nature, la meilleure et imbattable étant celle du Brésil). En espérant les voir dans un autre contexte.

CAVALERA CONSPIRACY: Même si on s'y attendait, on est quand même déçu, car c'est de pire en pire. Max (Cavalera – Chant, je n'ose mettre guitare, même rythmique) est de plus en plus gros, lent, sale, chante de plus en plus mal, délaisse sa guitare (pourtant qu'à 3 cordes), nous prend toujours autant la tête en invitant de plus en plus de membres de sa famille sur scène (une fois, c'est sympa, mais à force, on s'en fout!!). Certes, on aime toujours headbanger sur certains tubes délivrés aujourd'hui, mais bon...Max, arrêtes vite s'il-te-plaît, ne ridiculise pas ton âge d'or avec SEPULTURA et ce que tu as apporté au Metal en enchaînant depuis des années des prestations aussi pitoyables.

Anathema

ANATHEMA: Ahhhhhhhhh, quel bonheur!!! Avec un enchaînement « Thin Air », « Summernight Horizon » et l'émouvant « Dream Light » (provenant tous de « We're Here Because We're Here »), ça ne pouvait pas mieux commencer. Que ce soit clair, je pense que le gang de Liverpool est le seul groupe qui peut proposer une musique aussi belle et calme dans un festival extrême, tout en étant attendu et énormément acclamé. La classe que l'on attendait, et l'on n'a pas été déçu avec les « Closer », « Natural Disaster » (qui pour ma part, ne serait pas indispensable ceci dit), ou encore « A Simple Mistake ».

MR BIG: Personnellement, la plus grand claque de cette édition! Une set-list énorme (bon, j'espérais « Take Cover » avec son fameux riff repris sur YouTube), un gros son, une technicité incroyable (Billy Sheehan est l'un des meilleurs bassistes au monde, et c'est rien de le dire), un Eric Martin en grande forme vocalement, un Pat Torpey (Drums) tout sourire... et un Paul Gilbert « casqué » à la guitare qui nous enchante. L'album culte « Lean Into It » (1991) y est fortement représenté avec 4 titres, alors que le nouvel opus « What If? » affiche « Undertow », « American Beauty » et « All Around The World ». Quel plaisir de voir des musiciens excellents qui, à la différence de beaucoup d'autres (Kirk Hammett en tête, pourtant, je suis fan de METALLICA) qui semblent toujours au point de rupture techniquement, déroulent leur talent avec sourire et aisance. Comment faire honneur à une immense renommée parmi les musiciens. Quel retour en force!
Un metalleux trop jeune pour avoir connu l'âge d'or de ce groupe n'avait de cesse de me commenter en hallucinant le jeu du dieu Billy Sheehan...Ah c'est sûr qu'une basse se tient comme ça, et pas autrement! (cf. le divin Mark King de LEVEL 42).
Les américains comme on les aime quoi, carré, pro, technique avec un groove de fou. Oui, grâce à cette alliage, MR BIG restera un groupe à part. Et quand Eric clame «It's not a Reunion Tour, Mr. Big is back! », j'attends impatiemment une propre tournée indoor, même si, comme beaucoup d'autres, un passage en France n'est pas toujours d'une évidence absolue. La grande classe et claque!

Judas Priest

JUDAS PRIEST: Très bonne surprise pour moi, étant donné l'absence nébuleuse de K.K. sur cette tournée, je ne m'attendais qu'à un concert d'adieu loupé (que pour la caillasse). Et pourtant, bonne performance du sieur Halford and co, avec en point d'orgue pour moi, « Night Crawler » et « Painkiller », et – j'en avais des frissons - « Blood Red Skies » avec cette intro. émouvante, ces riffs efficaces, et ce final grandiose. Très bon moment.

DARK TRANQUILITY: Malgré mon état d'ébriété avancé (vodka red bull + pipettes de Jägermeister) sur cette fin de festival, j'ai pu largement apprécié le set des Suédois qui m'a valu cette réflexion intérieure: « PUTAIN!!! Pourquoi je ne suis pas Suédois?? Marre de la culture de chansonnier et de rap de notre pays ». Alliant à merveille mélodie et death metal, ils sont à conseiller à tous ceux qui se sont détournés d'IN FLAMES.

OPETH: Choix de premier ordre pour clore ce festival, même si la musique éthérée de la bande à Mickael Akerfeldt peut s'avérer moins festive que souhaitée dans un contexte comme celui-là. Reproche majeur (de plus en plus fréquent), les lights qui ne servent pas à grand chose dans la mesure où même de prés, on a du mal à ne voir autre chose que les formes des musiciens. Sûr que ce n'est pas de la H.D. Le set aurait pu être mieux équilibré pour une fin de festival, mais que du bonheur quand même.
Encore une bonne édition, même si petite inquiétude quant au nouveau site (toujours à Clisson) lié au fait que devenant de plus en plus populaire (en soi, une très bonne nouvelle), on espère tous que notre cher HELLFEST ne sombre pas dans les travers d'abattage du Sonisphère ou autre méga gros festival.

     

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